Hello! Un rider old school de Poissy.
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Hello! Un rider old school de Poissy.
Bonjour à tous,
"Je m'présente, je m'appelle Henri", non en fait Jean-Philippe.
Il vient de me monter une nostalgie de mon époque BMX des années 80.
Je suis de 71 et de la région parisienne (plus maintenant), Poissy (78300).
On avait une piste à côté du stade Cosec.
Je faisais des courses et tout et tout, même des courses sur glace dans des patinoires, l'hiver...
Il y a peu, j'ai retrouvé des photos et je vais essayer de me remonter ce BMX bleu qui m'a été volé lors d'un déménagement en 90.
J'ai presque pisté toutes les pièces (sauf les jantes en plastique blanc, la tige de selle, selle, manivelle et plateau...)
Le gros doute, c'est le cadre bleu. Pas trop de souvenirs, Motobécane, MBK? Le truc qui me chiffonne, c'est ce renfort calé entre les 2 tubes derrière la potence (zoom)... Ce pourrait être du MBK Bercy, mais les Bercy n'ont pas ce renfort normalement...
http://i109.photobucket.com/albums/n65/ ... bleuco.jpg
Si vous pouvez m'aider, ce serait super cool!
Merci et à bientôt!!!
JP
"Je m'présente, je m'appelle Henri", non en fait Jean-Philippe.
Il vient de me monter une nostalgie de mon époque BMX des années 80.
Je suis de 71 et de la région parisienne (plus maintenant), Poissy (78300).
On avait une piste à côté du stade Cosec.
Je faisais des courses et tout et tout, même des courses sur glace dans des patinoires, l'hiver...
Il y a peu, j'ai retrouvé des photos et je vais essayer de me remonter ce BMX bleu qui m'a été volé lors d'un déménagement en 90.
J'ai presque pisté toutes les pièces (sauf les jantes en plastique blanc, la tige de selle, selle, manivelle et plateau...)
Le gros doute, c'est le cadre bleu. Pas trop de souvenirs, Motobécane, MBK? Le truc qui me chiffonne, c'est ce renfort calé entre les 2 tubes derrière la potence (zoom)... Ce pourrait être du MBK Bercy, mais les Bercy n'ont pas ce renfort normalement...
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Si vous pouvez m'aider, ce serait super cool!
Merci et à bientôt!!!
JP
En cours: 2 survivors en restau= un MBK Bercy, un Starway Freemaster.
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Merci Poupa Lee! (un rapport?? : http://www.youtube.com/watch?v=-j0Zmx7R414 )poupa lee a écrit :salut et bienvenue a 3
![]()
En cours: 2 survivors en restau= un MBK Bercy, un Starway Freemaster.
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Welcome
Le phénix, ou phœnix (du grec ancien φοῖνιξ / phoinix), Arabe: العنقاء , Persan: ققنوس, ) signifiant rouge et désignant le point cardinal sud, représente un oiseau fabuleux, doué de longévité et caractérisé par son pouvoir de renaître après s'être consumé sous l'effet de sa propre chaleur. Il symbolise ainsi les cycles de mort et de résurrection.
Georges Cuvier (1769-1832) voyait en lui le Faisan doré (Chrysolophus pictus). Il a également été identifié aux oiseaux de paradis et aux flamants roses.
Des oiseaux fabuleux semblables au phénix se trouvent dans les mythologies persane sous l'appellation de Simurgh ou Rokh, chinoise sous ceux de Nán fāng zhū què et de Fenghuang, amérindiennes : Oiseau tonnerre, aborigènes : Oiseau Minka.
Mythe
Oiseau fabuleux, originaire d’Arabie du Sud (actuel Yémen) et rattaché au culte du Soleil, en particulier dans l’ancienne Égypte et dans l’Antiquité classique. D'après la légende, sa résurrection avait lieu, en Arabie et dans les pays alentour comme l'Égypte où il était vénéré.Le phénix était une sorte d’aigle mais de taille considérable ; son plumage se parait de rouge, de bleu et d’or éclatant, et son aspect était splendide. Il n’existait jamais qu’un seul phénix à la fois ; il vivait très longtemps : aucune tradition ne mentionne une existence inférieure à cinq cents ans. N’ayant pu se reproduire, le phénix, quand il sentait sa fin venir, construisait un nid de branches aromatiques et d’encens, y mettait le feu et se consumait dans les flammes. Des cendres de ce bûcher surgissait un nouveau phénix...
Le Phénix Perse
L'idée de l'oiseau se confond avec celle de la légèreté, de l'essence des choses et des êtres. Les oiseaux dont il est question incarnent la pensée opposée à la matière, l'intériorité de l'homme, son « moi profond, son esprit ». Un conte perse du XIIIe siècle écrit par Attar Neyshaboury, Le langage des oiseaux, comprend 4 647 vers. C'est une épopée mystique où 30 000 oiseaux sont à la recherche de leur Roi. Le récit commence par un discours de bienvenue qui constitue une fonction rituelle et magique associant la « Huppe », un oiseau, (* *) porteur d'une couronne, et les autres oiseaux, qui représentent une humanité en quête de connaissance. Aussitôt, la foule des oiseaux inquiets se rassemblent et providentiellement la Huppe se présente comme messagère. Elle exhorte les oiseaux à partir pour un voyage difficile qui les conduira à la cour de leur Roi, un oiseau fabuleux, le Simorg (ou Simurgh). Tous les oiseaux comprennent l'intérêt fondamental de cette entreprise. Cependant presque aussitôt plus de dix mille d'entre eux s'excusent : ils sont, pour des raisons diverses, contents de leur sort ici-bas. La Huppe admoneste tout le monde, tranquillise les uns, encourage les autres et commence l'enseignement qui permettra d'entreprendre le voyage. Ils doivent s'engager dans les sept vallées qui marqueront les degrés initiatiques de leur ascension spirituelle. Ces vallées magiques et mystiques sont les vallées de la recherche, de l'amour, de la connaissance, de l'indépendance, de l'union, de la stupeur et du dénouement. C'est après avoir franchi ces vallées, en un long voyage dont la durée comprend souvent une ou plusieurs vies pleines d'embûches, voyage où la grande majorité des oiseaux périront, que les rescapés se voient refuser - ultime épreuve - l'accès tant espéré au palais de leur Roi : le SIMORG...
Le Phénix Grec
La première mention du phénix se trouve dans un fragment énigmatique d'Hésiode :
« La corneille babillarde vit neuf générations d'hommes florissants de jeunesse; le cerf vit quatre fois plus que la corneille; le corbeau vieillit pendant trois âges de cerf; le phénix vit neuf âges du corbeau et nous vivons dix âges de phénix, nous, Nymphes aux beaux cheveux, filles de Zeus armé de l'égide[1]. »
Hérodote est le premier à fournir une version détaillée du mythe :
« On range aussi dans la même classe un autre oiseau qu'on appelle phénix. Je ne l'ai vu qu'en peinture; on le voit rarement ; et, si l'on en croit les Héliopolitains, il ne se montre dans leur pays que tous les cinq cents ans, lorsque son père vient à mourir. S'il ressemble à son portrait, ses ailes sont en partie dorées et en partie rouges, et il est entièrement conforme à l'aigle quant à la figure et à la description détaillée. On en rapporte une particularité qui me paraît incroyable. Il part, disent les Égyptiens, de l'Arabie, se rend au temple du Soleil avec le corps de son père, qu'il porte enveloppé dans de la myrrhe, et lui donne la sépulture dans ce temple. Voici de quelle manière : il fait avec de la myrrhe une masse en forme d'œuf, du poids qu'il se croit capable de porter, la soulève, et essaye si elle n'est pas trop pesante; ensuite, lorsqu'il a fini ces essais, il creuse cet œuf, y introduit son père, puis il bouche l'ouverture avec de la myrrhe : cet œuf est alors de même poids que lorsque la masse était entière. Lorsqu'il l'a, dis-je, renfermé, il le porte en Égypte dans le temple du Soleil[2]. »
Hérodote, qui tire probablement ses informations d'Hécatée de Milet, considère donc le phénix comme un oiseau réel, qu'il rapproche du bénou, un oiseau sacré égyptien. Vivant sur la benben ou sur le saule sacré d'Héliopolis, le bénou est une manifestation du dieu Rê et du dieu Osiris; il est associé au cycle sothiaque. Cependant, certains détails cités par Hérodote ne cadrent pas avec les conceptions égyptiennes : ainsi de l'apparition tous les 500 ans et de l'ensevelissement du père[3]. On a suggéré une mauvaise compréhension par Hérodote du symbole égyptien[4] : il aurait interprété comme une filiation physique la relation entre le bénou et les divinités dont il est le bâ (manifestation temporaire)[5]. Selon d'autres, le phénix que décrit Hérodote n'aurait en réalité pas de rapport avec le bénou, mais serait la variante grecque du mythe oriental de l'oiseau du soleil; ce phénix aurait symbolisé très tôt la « grande année », c'est-à-dire la durée nécessaire à un cycle équinoxial complet, et son association au cycle sothiaque serait postérieure[6].
Le Phénix Romain
« Alors que chez Ovide, Pline et Tacite, le vieux phénix se décompose pour engendrer le nouveau, c’est chez Martial et Stace qu’apparaît le thème du bûcher, par analogie avec les pratiques funéraires romaines. »
— Françoise Lecocq, L’empereur romain et le Phénix, p. 28
L'effigie du phénix figure sur les monnaies de Trajan et de Constantin Ier.
Le Phénix Chrétien
Phénix renaissant de ses cendres, enluminure du Bestiaire d'Aberdeen
Phénix ornant un chapiteau, Abbaye aux Dames, Saintes, XIIe siècle.
L'oiseau mythique évoque donc également le feu créateur et destructeur. Comme le Soleil, le Feu symbolise l'action fécondante[réf. nécessaire]. En consumant, il purifie et permet la régénération. Lucifer, le « porteur de lumière », précipité dans les flammes de l'enfer, incarne le feu qui ne consume pas et exclut de la régénération[réf. nécessaire]. Dans certaines crémations rituelles, le feu est aussi considéré comme véhicule ou messager du monde des vivants vers celui des morts.
Tout le Moyen Âge a vu en lui le symbole de la résurrection du Christ[réf. nécessaire].
Le griffon était également une représentation du Christ, venant du fait que c'est un animal terrestre (corps de lion) et aérien (ailes d'oiseau). La partie terrestre représentant le corps du Christ et sa présence sur Terre parmi les Hommes et la partie aérienne représentant « Dieu », sa partie spirituelle[réf. nécessaire].
Clément de Rome, troisième évêque de Rome après saint Pierre[7], parle de cet oiseau au chapitre XXV de la lettre aux Corinthiens[8] qui lui est attribuée.
Héraldique
Phénix en héraldique
Le phénix (ou phœnix), figure héraldique imaginaire, est un oiseau sur un bûcher en flammes. Cet oiseau ressemble beaucoup à l'aigle héraldique et il est même parfois défini comme une de ses variantes. Il est représenté de face, tête de profil, ailes étendues, sur son bûcher, appelé «immortalité».
Ci-contre les armes des Malet de Lussart : d'azur à un phénix sur son immortalité, regardant le soleil, le tout d'or, qui illustre bien la parenté avec l'aigle, réputé seul capable de regarder le soleil en face.
Un autre exemple du Phénix est le blason de la commune de Sermaize-les-Bains. Le Phénix est aussi l'emblème de le ville de San-Francisco en Californie.
Le Phénix et la littérature
Dans l'Antiquité, parmi de nombreux autres auteurs, Tacite en parle dans ses Annales (6,28) et Solin le mentionne (38, 1). Le Carmen de ave phœnice, attribué à Lactance est l'un des textes antiques les plus riches sur cet oiseau fabuleux. À la Renaissance, Rabelais le mentionne dans le Le Cinquième Livre (V, 29, Comment nous visitasmes le pays de Satin) :
« J’y vy quatorze Phœnix. J’avois leu en divers autheurs qui n’en estoit qu’un en tout le monde, pour un age ; mais, selon mon petit jugement, ceux qui en ont escrit n’en veirent onques ailleurs qu’au pays de tapisserie, voire fut-ce Lactance Firmian. »
Guillaume du Bartas lui consacre un long développement dans le Cinquième Jour de La Sepmaine ou la Création du monde (v. 551-598) :
« Le celeste Phœnix commença son ouvrage
Par le Phœnix terrestre, ornant d'un tel plumage
Ses membres revivans que l'annuel flambeau
De Cairan jusqu'en Fez ne void rien de plus beau. »
Au XVIIIe siècle, le phénix alimente l'imaginaire de plusieurs auteurs de récits fantastiques ou merveilleux. On le trouve par exemple dans le conte philosophique de Voltaire, La Princesse de Babylone.
Un ouvrage de Mary Summer Rain se rapporte également au phoenix : "L'envol du Phénix. No-Eyes parle des changements à venir". Récit retraçant les visions partagées entre la vieille guérisseuse Chippewa aveugle No-Eyes et la jeune Summer Rain. Le récit se situe en 1982-1983, il évoque des changements planétaires : effondrement économique, catastrophes naturelles, divers accidents, agitation sociale, révoltes. Cependant, le point culminant sera "la venue de l'Age de la Paix" et "la renaissance de l'Arbre Sacré" dans le Grand Cercle des Nations, quand le Phénix ressuscité planera en paix au-dessus de la Terre.
J. K. Rowling dans son best-seller Harry Potter, fait d'un phénix nommé Fumseck, le compagnon du professeur Dumbledore. Deux plumes de cet animal ont servi à la fabrication des baguettes de Harry et Voldemort, son rival. Il apparaît aussi dans les livres illustrés par Jane Ray, Terre, Feu, Eau, Air et Contes Mythologiques.
Étymologie [modifier]
Le terme grec φοῖνιξ / phoinix renvoie à plusieurs sens : l'oiseau lui-même, mais aussi la couleur rouge, le toponyme et l'ethnonyme « phénicien », le palmier-dattier[9]. Son étymologie reste encore mystérieuse : on a suggéré une origine égyptienne — le nom de l'oiseau bnu, prononcé *boin-, aurait été adapté en phoinix en grec — ou une origine sémitique, et plus particulièrement phénicienne.


Le phénix, ou phœnix (du grec ancien φοῖνιξ / phoinix), Arabe: العنقاء , Persan: ققنوس, ) signifiant rouge et désignant le point cardinal sud, représente un oiseau fabuleux, doué de longévité et caractérisé par son pouvoir de renaître après s'être consumé sous l'effet de sa propre chaleur. Il symbolise ainsi les cycles de mort et de résurrection.
Georges Cuvier (1769-1832) voyait en lui le Faisan doré (Chrysolophus pictus). Il a également été identifié aux oiseaux de paradis et aux flamants roses.
Des oiseaux fabuleux semblables au phénix se trouvent dans les mythologies persane sous l'appellation de Simurgh ou Rokh, chinoise sous ceux de Nán fāng zhū què et de Fenghuang, amérindiennes : Oiseau tonnerre, aborigènes : Oiseau Minka.
Mythe
Oiseau fabuleux, originaire d’Arabie du Sud (actuel Yémen) et rattaché au culte du Soleil, en particulier dans l’ancienne Égypte et dans l’Antiquité classique. D'après la légende, sa résurrection avait lieu, en Arabie et dans les pays alentour comme l'Égypte où il était vénéré.Le phénix était une sorte d’aigle mais de taille considérable ; son plumage se parait de rouge, de bleu et d’or éclatant, et son aspect était splendide. Il n’existait jamais qu’un seul phénix à la fois ; il vivait très longtemps : aucune tradition ne mentionne une existence inférieure à cinq cents ans. N’ayant pu se reproduire, le phénix, quand il sentait sa fin venir, construisait un nid de branches aromatiques et d’encens, y mettait le feu et se consumait dans les flammes. Des cendres de ce bûcher surgissait un nouveau phénix...
Le Phénix Perse
L'idée de l'oiseau se confond avec celle de la légèreté, de l'essence des choses et des êtres. Les oiseaux dont il est question incarnent la pensée opposée à la matière, l'intériorité de l'homme, son « moi profond, son esprit ». Un conte perse du XIIIe siècle écrit par Attar Neyshaboury, Le langage des oiseaux, comprend 4 647 vers. C'est une épopée mystique où 30 000 oiseaux sont à la recherche de leur Roi. Le récit commence par un discours de bienvenue qui constitue une fonction rituelle et magique associant la « Huppe », un oiseau, (* *) porteur d'une couronne, et les autres oiseaux, qui représentent une humanité en quête de connaissance. Aussitôt, la foule des oiseaux inquiets se rassemblent et providentiellement la Huppe se présente comme messagère. Elle exhorte les oiseaux à partir pour un voyage difficile qui les conduira à la cour de leur Roi, un oiseau fabuleux, le Simorg (ou Simurgh). Tous les oiseaux comprennent l'intérêt fondamental de cette entreprise. Cependant presque aussitôt plus de dix mille d'entre eux s'excusent : ils sont, pour des raisons diverses, contents de leur sort ici-bas. La Huppe admoneste tout le monde, tranquillise les uns, encourage les autres et commence l'enseignement qui permettra d'entreprendre le voyage. Ils doivent s'engager dans les sept vallées qui marqueront les degrés initiatiques de leur ascension spirituelle. Ces vallées magiques et mystiques sont les vallées de la recherche, de l'amour, de la connaissance, de l'indépendance, de l'union, de la stupeur et du dénouement. C'est après avoir franchi ces vallées, en un long voyage dont la durée comprend souvent une ou plusieurs vies pleines d'embûches, voyage où la grande majorité des oiseaux périront, que les rescapés se voient refuser - ultime épreuve - l'accès tant espéré au palais de leur Roi : le SIMORG...
Le Phénix Grec
La première mention du phénix se trouve dans un fragment énigmatique d'Hésiode :
« La corneille babillarde vit neuf générations d'hommes florissants de jeunesse; le cerf vit quatre fois plus que la corneille; le corbeau vieillit pendant trois âges de cerf; le phénix vit neuf âges du corbeau et nous vivons dix âges de phénix, nous, Nymphes aux beaux cheveux, filles de Zeus armé de l'égide[1]. »
Hérodote est le premier à fournir une version détaillée du mythe :
« On range aussi dans la même classe un autre oiseau qu'on appelle phénix. Je ne l'ai vu qu'en peinture; on le voit rarement ; et, si l'on en croit les Héliopolitains, il ne se montre dans leur pays que tous les cinq cents ans, lorsque son père vient à mourir. S'il ressemble à son portrait, ses ailes sont en partie dorées et en partie rouges, et il est entièrement conforme à l'aigle quant à la figure et à la description détaillée. On en rapporte une particularité qui me paraît incroyable. Il part, disent les Égyptiens, de l'Arabie, se rend au temple du Soleil avec le corps de son père, qu'il porte enveloppé dans de la myrrhe, et lui donne la sépulture dans ce temple. Voici de quelle manière : il fait avec de la myrrhe une masse en forme d'œuf, du poids qu'il se croit capable de porter, la soulève, et essaye si elle n'est pas trop pesante; ensuite, lorsqu'il a fini ces essais, il creuse cet œuf, y introduit son père, puis il bouche l'ouverture avec de la myrrhe : cet œuf est alors de même poids que lorsque la masse était entière. Lorsqu'il l'a, dis-je, renfermé, il le porte en Égypte dans le temple du Soleil[2]. »
Hérodote, qui tire probablement ses informations d'Hécatée de Milet, considère donc le phénix comme un oiseau réel, qu'il rapproche du bénou, un oiseau sacré égyptien. Vivant sur la benben ou sur le saule sacré d'Héliopolis, le bénou est une manifestation du dieu Rê et du dieu Osiris; il est associé au cycle sothiaque. Cependant, certains détails cités par Hérodote ne cadrent pas avec les conceptions égyptiennes : ainsi de l'apparition tous les 500 ans et de l'ensevelissement du père[3]. On a suggéré une mauvaise compréhension par Hérodote du symbole égyptien[4] : il aurait interprété comme une filiation physique la relation entre le bénou et les divinités dont il est le bâ (manifestation temporaire)[5]. Selon d'autres, le phénix que décrit Hérodote n'aurait en réalité pas de rapport avec le bénou, mais serait la variante grecque du mythe oriental de l'oiseau du soleil; ce phénix aurait symbolisé très tôt la « grande année », c'est-à-dire la durée nécessaire à un cycle équinoxial complet, et son association au cycle sothiaque serait postérieure[6].
Le Phénix Romain
« Alors que chez Ovide, Pline et Tacite, le vieux phénix se décompose pour engendrer le nouveau, c’est chez Martial et Stace qu’apparaît le thème du bûcher, par analogie avec les pratiques funéraires romaines. »
— Françoise Lecocq, L’empereur romain et le Phénix, p. 28
L'effigie du phénix figure sur les monnaies de Trajan et de Constantin Ier.
Le Phénix Chrétien
Phénix renaissant de ses cendres, enluminure du Bestiaire d'Aberdeen
Phénix ornant un chapiteau, Abbaye aux Dames, Saintes, XIIe siècle.
L'oiseau mythique évoque donc également le feu créateur et destructeur. Comme le Soleil, le Feu symbolise l'action fécondante[réf. nécessaire]. En consumant, il purifie et permet la régénération. Lucifer, le « porteur de lumière », précipité dans les flammes de l'enfer, incarne le feu qui ne consume pas et exclut de la régénération[réf. nécessaire]. Dans certaines crémations rituelles, le feu est aussi considéré comme véhicule ou messager du monde des vivants vers celui des morts.
Tout le Moyen Âge a vu en lui le symbole de la résurrection du Christ[réf. nécessaire].
Le griffon était également une représentation du Christ, venant du fait que c'est un animal terrestre (corps de lion) et aérien (ailes d'oiseau). La partie terrestre représentant le corps du Christ et sa présence sur Terre parmi les Hommes et la partie aérienne représentant « Dieu », sa partie spirituelle[réf. nécessaire].
Clément de Rome, troisième évêque de Rome après saint Pierre[7], parle de cet oiseau au chapitre XXV de la lettre aux Corinthiens[8] qui lui est attribuée.
Héraldique
Phénix en héraldique
Le phénix (ou phœnix), figure héraldique imaginaire, est un oiseau sur un bûcher en flammes. Cet oiseau ressemble beaucoup à l'aigle héraldique et il est même parfois défini comme une de ses variantes. Il est représenté de face, tête de profil, ailes étendues, sur son bûcher, appelé «immortalité».
Ci-contre les armes des Malet de Lussart : d'azur à un phénix sur son immortalité, regardant le soleil, le tout d'or, qui illustre bien la parenté avec l'aigle, réputé seul capable de regarder le soleil en face.
Un autre exemple du Phénix est le blason de la commune de Sermaize-les-Bains. Le Phénix est aussi l'emblème de le ville de San-Francisco en Californie.
Le Phénix et la littérature
Dans l'Antiquité, parmi de nombreux autres auteurs, Tacite en parle dans ses Annales (6,28) et Solin le mentionne (38, 1). Le Carmen de ave phœnice, attribué à Lactance est l'un des textes antiques les plus riches sur cet oiseau fabuleux. À la Renaissance, Rabelais le mentionne dans le Le Cinquième Livre (V, 29, Comment nous visitasmes le pays de Satin) :
« J’y vy quatorze Phœnix. J’avois leu en divers autheurs qui n’en estoit qu’un en tout le monde, pour un age ; mais, selon mon petit jugement, ceux qui en ont escrit n’en veirent onques ailleurs qu’au pays de tapisserie, voire fut-ce Lactance Firmian. »
Guillaume du Bartas lui consacre un long développement dans le Cinquième Jour de La Sepmaine ou la Création du monde (v. 551-598) :
« Le celeste Phœnix commença son ouvrage
Par le Phœnix terrestre, ornant d'un tel plumage
Ses membres revivans que l'annuel flambeau
De Cairan jusqu'en Fez ne void rien de plus beau. »
Au XVIIIe siècle, le phénix alimente l'imaginaire de plusieurs auteurs de récits fantastiques ou merveilleux. On le trouve par exemple dans le conte philosophique de Voltaire, La Princesse de Babylone.
Un ouvrage de Mary Summer Rain se rapporte également au phoenix : "L'envol du Phénix. No-Eyes parle des changements à venir". Récit retraçant les visions partagées entre la vieille guérisseuse Chippewa aveugle No-Eyes et la jeune Summer Rain. Le récit se situe en 1982-1983, il évoque des changements planétaires : effondrement économique, catastrophes naturelles, divers accidents, agitation sociale, révoltes. Cependant, le point culminant sera "la venue de l'Age de la Paix" et "la renaissance de l'Arbre Sacré" dans le Grand Cercle des Nations, quand le Phénix ressuscité planera en paix au-dessus de la Terre.
J. K. Rowling dans son best-seller Harry Potter, fait d'un phénix nommé Fumseck, le compagnon du professeur Dumbledore. Deux plumes de cet animal ont servi à la fabrication des baguettes de Harry et Voldemort, son rival. Il apparaît aussi dans les livres illustrés par Jane Ray, Terre, Feu, Eau, Air et Contes Mythologiques.
Étymologie [modifier]
Le terme grec φοῖνιξ / phoinix renvoie à plusieurs sens : l'oiseau lui-même, mais aussi la couleur rouge, le toponyme et l'ethnonyme « phénicien », le palmier-dattier[9]. Son étymologie reste encore mystérieuse : on a suggéré une origine égyptienne — le nom de l'oiseau bnu, prononcé *boin-, aurait été adapté en phoinix en grec — ou une origine sémitique, et plus particulièrement phénicienne.


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TCD a écrit :Bienvenue
Phoenix, c'est les maisons je crois
oui

http://www.youtube.com/watch?v=Pv-YgaLto48
trop fort ce mec



salut jean- philippe
bienvenue a toi sur le 23


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NON aucun pourquoiJean-Philippe Poppe a écrit :Merci Poupa Lee! (un rapport?? : http://www.youtube.com/watch?v=-j0Zmx7R414 )poupa lee a écrit :salut et bienvenue a 3
![]()

je vois que je suis pas le seul a avoir ce speudo sur le net



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Bon, je vois que le ministère de la santé sponsorise ce site
, ça fait plaisir!
@ Steph denice qui sait bien se servir du copier coller de wikileaks...heu pédia, votre serviteur est né à Nice. Un Nissart dans l'âme. J'ai encore un brin de famille à Levens.
@Bobby: voisin de où?? dans localisation y'a dans l'plâtre...
Amis riders, bien l'bonsoir!



@ Steph denice qui sait bien se servir du copier coller de wikileaks...heu pédia, votre serviteur est né à Nice. Un Nissart dans l'âme. J'ai encore un brin de famille à Levens.

@Bobby: voisin de où?? dans localisation y'a dans l'plâtre...
Amis riders, bien l'bonsoir!

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78 style!!Jean-Philippe Poppe a écrit :Bon, je vois que le ministère de la santé sponsorise ce site![]()
, ça fait plaisir!
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@ Steph denice qui sait bien se servir du copier coller de wikileaks...heu pédia, votre serviteur est né à Nice. Un Nissart dans l'âme. J'ai encore un brin de famille à Levens.![]()
@Bobby: voisin de où?? dans localisation y'a dans l'plâtre...
Amis riders, bien l'bonsoir!
Eric Rothenbusch a écrit : comme j'ai déjà rencontré une fois personnellement le soldat, j'ai le droit de poster ce que je veux dans ce forum

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